Et ensuite ?



Paraissant désormais s'affranchir des lois climatiques, grâce aux techniques les plus récentes, surtout financées par la manne pétrolière, l'homme actuel modèle une partie du Sahara à sa guise, en exploitant au maximum les ressources locales en eau fossile, d'où un enrichissement certain, et une amélioration apparente des paysages, qui reverdissent artificiellement, particulièrement au Fezzân. Peut-être conviendrait-il alors de méditer au plus vite la leçon posthume des Garamantes: eux aussi ont surexploité le Sahara fezzanais, grâce à la technique des foggârât, ce qui leur a permis de bâtir un Etat puissant (Mattingly 2003: 369)… mais, leurs besoins excédant bientôt la capacité de renouvellement naturel des ressources, ils ont fini par disparaître.

Pour une mise à jour des données sur la périodisation et la chronologie des images rupestres du Sahara central, voir ici.