Des sites péruviens vandalisés

La vandalisation de plusieurs sites péruviens pose à nouveau la question de l'ouverture au public des sites de plein air...

Plusieurs sites de la région de Quebrada Verde, dans une petite vallée située à proximité de Lima au Pérou, viennent d'être vandalisés. Il s'agit notamment de ceux de Checta (où L'Asociación Peruana de Arte Rupestre estime que 90% des images sont atteintes), Chochas, Pucara, Cantería, California, Quebrada Verde, Quives, Santa Felicia, Guayabo, Picapiedra et Sisicaya. Nombre de ces sites sont particulièrement importants du fait qu'ils comportent des peintures, et non seulement des gravures comme on le pensait jusqu'à une époque récente.

Ce saccage est d'autant plus étonnant que, depuis plusieurs années, cette région fait l'objet de circuits "écotouristiques", et l'on aurait pu penser que les sites y auraient donc été protégés. L'erreur, semble-t-il, est que les concepteurs de circuits n'ont pas inclus le patrimoine rupestre dans leurs plans de valorisation.

Vue l'étendue du désastre, certains envisagent d'interdire tous les sites à la visite, sauf dérogation pour des chercheurs ou spécialistes faisant une demande spéciale. D'autres pensent, au contraire, qu'il vaudrait mieux inclure au moins certains sites dans les circuits, afin de diffuser au sein du grand public une meilleure connaissance de la valeur de ces documents. La même question se pose en beaucoup d'endroits du monde, et il me semble que la seule solution durable est la seconde.




Ci-dessus, un panneau de Piedra Concava, photographié en 2006.



Le même panneau en 2008...



Vue d'ensemble du site, en son état actuel.

Pour plus de détails, voir
ici.

JLLQ

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